Dans une chronique diffusée le 21 juillet 2020 sur les antennes de la Crtv radio, l’auteur de la thèse et de l’essai sur les silences de Paul Biya, estime que la diaspora camerounaise par ses actions, ternit l’image du Cameroun.
«Les Camerounais de l’extérieur mettent comme un point d’honneur à jeter le discrédit sur leur pays; rivalisant de ruse pour salir, au propre comme au figuré, le drapeau républicain », explique l’enseignant de l’Esstic dans sa chronique Micro majeur.
« Bon nombre parmi eux ont pris le soin de changer de nationalité comme on change d’habits à toutes fins utiles. Mais il ne leur suffit pas d’avoir un nouveau passeport. Ils veulent le scalpe du pays qu’ils ont abandonné et ne lésine pour cela, sur aucun moyen. Ils hurlent leur haine à la vue du moindre symbole de l’Etat du Cameroun, insultent ses dirigeants, investissent les places de Paris, Berlin, Londres ou New-York pour débiter les insanités habituelles. Les plus intrépides ont pu, par un passé pas si éloigné, forcer la porte et vidé leurs entrailles dans des locaux salis par leur seule présence», martèle-il.
D’après François Marc Modzom, les ressortissants camerounais de l’étranger «feignent d’ignorer que dans des guerres asymétriques comme celles qui sont imposées au Cameroun depuis au moins 5 ans, il puisse exister des erreurs d’appréciation du fait même des méthodes utilisées par des ennemis à la démarche reptilienne. Ailleurs, dans les pays dit de vieilles traditions démocratiques, ces écarts ont un nom : dégâts collatéraux», clame l’auteur de « Les silences de Paul Biya ».
Et cette attitude indique-t-il, jette du discrédit sur le pays de Paul Biya notamment, auprès des diplomates qui sont appelés à s’y rendre.
«C’est dans un tel état d’esprit, plein de suspicions, que certains diplomates étrangers foulent pour la première fois le sol du Cameroun. Normal qu’ils se mettent aussitôt à la recherche des fléaux décriés ; prenant parfois la peine d’aller récolter indices et preuves aux confins du pays, au mépris des usages diplomatiques et même de leur propre sécurité».