Nathan Amougou aurait violenté sa voisine et tenu à son endroit, des propos xénophobes et tribalistes selon un témoignage de cette dernière partagé le 18 mars sur les réseaux sociaux. Une version des faits balayés d’un revers de la main par le présentateur de la célèbre émission « Au cœur des mystères ».
Nguembou Vanessa 28 ans et mère d’une fille, dit avoir été victime d’une agression physique de M. Nathan Amougou journaliste de la chaîne de télévision vision 4. « Nous avons l’habitude (moi y compris) d’emprunter un chemin pour se rendre au moulin, ce chemin passe par devant une maison depuis en chantier. Hier donc(17 mars Ndlr), en matinée, je me rendais au moulin comme d’habitude, et là lorsque je traverse cette maison je constate qu’il y’a des travaux, et subitement un monsieur surgit, je ne l’avais jamais vu là, c’est Nathan Amougou, il me dit : « passe vite, ce n’est pas une scène de théâtre ici », relate la jeune femme.
Après que dame Nguembou a exhorté le propriétaire des lieux à lui parler plus poliment, la situation aurait dégénéré. Toujours selon son témoignage, Nathan Amougou lui balance à la figure : « allez faire ça chez vous les Bamileké, ici je suis chez moi ». Passant de la parole aux actes, « il m’a poussé hors de sa concession, c’est en ce moment qu’un monsieur qui était avec lui est venu me trouver en route pour me rouer de coups, et me tirant les cheveux. Je suis rentrée chez moi, humiliée, et copieusement battue, je précise que cette scène s’est déroulée devant témoins. J’ai entrepris de porter plainte, mais je voulais dénoncer cet acte de xénophobie, de tribalisme et de haine », poursuit celle qui se présente comme étant la victime.
Le King Nathan se défend
Dans une réaction qui nous est parvenue dans la foulée des accusions qui ont circulé telle une traînée de poudre sur la toile, Nathan Amougou souligne : « Voilà la vérité. Je suis dans mon chantier où on creuse ma fosse septique et mon puisard. Une dame s’amène je lui fais comprendre que par mesure de prudence elle doit contourner car c’est une propriété privée. Elle insiste et je la mets donc hors de mon camp. Elle s’est mise à m’insulter et à afficher sur Facebook que je l’ai bastonné.Vraiment incroyable. Là où elle a filmé c’est dans mon chantier », raconte brièvement le journaliste culturel. Deux versions contradictoires, appréciées de manière subjective par les internautes camerounais.