L’actualité politique autour de l’éviction de Michèle Ndoki du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, concentre les débats d’opinions dans le pays. Selon le journaliste Souley Onohiolo, Maurice Kamto a changé de discours concernant les règles qui régissent le parti dont il assure la direction. Il y a quelques années, le leader national du MRC a déclaré sur le plateau de l’émission « La Grande Interview » sur Canal 2 international que : « l’exclusion ne fait pas partie des méthodes du MRC ».
L’absence d’alternance au sein des partis politiques de l’opposition
La mise à l’écart de Me Ndoki, prouve un revirement idéologique de la formation politique arrivée 2e à la dernière présidentielle. Un état de fait, qui ne joue pas en faveur de la promotion de la démocratie dans l’opposition camerounaise. Souley Onioholo souligne en outre que les partis qui veulent challenger le RDPC brillent par une volonté de leurs dirigeants à mourir à la tête de leurs formations politiques comme cela a été le cas de Ni John Fru Ndi ou encore Adamou Ndam Njoya entre autres.
Il convient de noter qu’avant son éviction, l’avocate au barreau du Cameroun avait fait part de son projet de challenger le leader national du MRC lors des élections internes du parti politique.