Le maire de Buea Patrick Ekema veut contrer les sécessionnistes qui ont de nouveau imposé 10 jours de villes mortes en zone anglophone.
Ces derniers viennent de nouveau de décréter une opération « Lockdown », ou le « verrouillage » des zones anglophones. Il s’agit, pendant dix jours, depuis le 4 mars, d’empêcher tout mouvement de personnes et des biens dans entre ces deux régions anglophones et le reste du pays.
Face à ce nouveau décret des séparatistes, le maire a promis de sceller pour trente jours, les commerces qui respectent ces villes-mortes, alors même que les autorités ont toujours rassuré quant aux dispositions prises pour la sécurité des biens et des personnes.
Les opérateurs sont pourtant inquiets pour leur vie, menacée par les attaques des séparatistes contre les contrevenants à leurs ordres.
En janvier dernier pour protester contre la fête de la jeunesse, un 1à jours de lockdown avait déjà été imposés. A cette occasion la zone anglophone a été paralysée par une vague de violence.
C’est un vieux combat que mène l’intransigeant maire de Buea, Patrick Ekema, depuis l’année dernière. Par deux fois, il a essayé de contrer les opérations villes mortes dans sa municipalité.