C’est en réponse au coup d’Etat fomenté par le Colonel Assimi Goïta que la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest(CEDAO) a décidé de mettre le Mali en écart.
Le Mali est jusqu’à nouvel avis, suspendu des institutions communes à la Cédéao. La décision a été prise par une dizaine de chefs d’Etats de l’Afrique de l’Ouest réunis lors d’un sommet régional extraordinaire, le dimanche 30 mai 2021.
« Après de longues discussions, les chefs d’Etat et de gouvernement ont décidé de suspendre le Mali des institutions de la Cédéao », a annoncé le communiqué publié au terme de leur rencontre.
Cette sanction est une réponse au récent double putsch des militaires maliens à Bamako. Le leader de la junte militaire, le Colonel Assimi Goïta, a exigé la démission du président de transition Bah N’Daw et son premier ministre Moctar Ouane, avant de se faire désigner président par intérim par la Cour constitutionnelle malienne.
En août 2020, c’est lui qui avait fomenté le coup d’Etat qui avait renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta. La Cédeao a, dans ces circonstances, dit non à la « légitimité démocratique » et à la « transition ».
A l’issue de la réunion tenue à Accra au Ghana, l’institution régionale a appelé le Mali à respecter son engagement de procéder à une transition qui devrait s’achever en février 2022, par une élection présidentielle.
Pour finir, les chefs d’Etats ont demandé « la nomination immédiate d’un premier ministre issu de la société civile »