Cette information ressort de l’atelier de travail sur la gouvernance dans le secteur de l’éducation de base organisé par Transparency international (Ti) à l’attention des membres de la commission de l’éducation
, de la formation professionnelle et de la jeunesse, tenue a l’Assemblée nationale jeudi 22 novembre 2012 dernier, sous le thème « Gouvernance dans le secteur de l’éducation de base
Selon cette étude, les problèmes de gouvernance sont plus prononcés entre les délégués départementaux de l’éducation de base (Ddeb) et les inspecteurs d’arrondissement de l’éducation de base (Iaeb) à près de 68%. Egalement entre les Iaeb et les directeurs d’écoles (De) à près de 45%, entre les Ddeb et les De à hauteur de 55%, entre les enseignants et les ménages à près de 38% et finalement, entre les Apee et les ménages à 39.4%.
Pourtant, les relations présentant les niveaux de corruption moyens et élevés sont : le Ministère de l’Education de base (Minedub) et le Ddeb, 20.5%. Le Ddeb et Iaeb, 10.4%. Enseignants et ménages, 11.8% et acteurs externes et directeurs d’écoles, 12.3%. Selon Transparency, si la relation entre le Minedub et la Dreb souffre d’une perception de la corruption élevée, c’est majoritairement à cause de l’influence des hommes politiques, des hommes d’affaires et des responsables locaux dans les décisions prises par le Minedub pour la création d’écoles, le recrutement des personnels enseignants ou encore pour l’équipement des écoles en infrastructures de base.