L’entreprise en charge de la production et distribution de l’eau minérale a été suspendue le 4 mars 2021 par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique pour une durée de 6 mois pour « non-respect des normes d’exploitation et de conditionnement de l’eau des bouteilles et de bonbonnes d’eau destinée à la consommation du public en application des dispositions des articles 95, 213, et suivant la loi n° 2016/017 du 14 décembre 2016 portant Code minier… »
Dans son arrêté, Gabriel Dodo Ndoké indique que la reprise des activités de cette société, prévue pour le mois de septembre 2021, sera conditionnée par six principaux éléments dont la réalisation d’un plan du site faisant ressortir « clairement le périmètre des points de captages », la présentation d’un rapport de décontamination totale du site réalisée par une structure agréée par le ministère en charge de la Santé publique.
Outre ces deux prescriptions, l’entreprise est aussi appelée à présenter un plan de gestion des déchets « approuvé par l’administration en charge de l’environnement », non sans mettre en place, des lignes de conditionnements automatisées pour toutes ses gammes de produits.
Pour finir, le ministre des Mines invite la structure à modifier son étiquette de dénomination d’eau « minérale naturelle » en « eau SANO » et le somme de présenter les résultats des analyses physicochimiques et microbiennes complètes réalisées par un laboratoire agréé par le ministère des Mines ou de la Santé publique.