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Dénudement d’une jeune femme à Yaoundé : Le MRC donne sa position

Me Désiré Sikati - DR
Me Désiré Sikati - DR

Le Secrétaire National Délégué chargé des  Droits de l’Homme et de la Gouvernance du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maître Désiré SIKATI (Avocat) a rendu public un communiqué un communiqué se prononçant sur la diffusion de la nudité d’une femme sur les réseaux sociaux qui aurait volé le téléphone et la mèche dans une boutique.

Me Sikati
Le Secrétaire National Délégué chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maître Désiré SIKATI (Avocat) – DR

Le MRC dans son communiqué n’encourage pas  le vol, mais s’indigne du traitement qu’elle a subit de ses interlocuteurs. « Ceci dit, le MRC condamne avec fermeté les actes déshumanisants, humiliants, sauvages et barbares auxquels est livrée cette jeune dame, et s’étonne de ce que ces pratiques qui se développent au quotidien sous le nez et la barbe des autorités administratives et judiciaires ont tendance à se banaliser, parce que impunies », écrit Me Sikati Désiré.

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L’homme  de droit dénonce aussi le silence coupable des autorités administratives. « Par leur silence, les autorités administratives, mais surtout judiciaires donnent l’impression de normaliser ces comportements inhumains », précise le communiqué.

Face à cette situation, le MRC interpelle les autorités judiciaires sur l’ouverture d’une enquête et l’éventualité d’un procès. « Les autorités judiciaires sur la nécessité d’ouvrir une enquête judiciaire à l’égard des personnes impliquées dans l’enregistrement et/ou la diffusion de ladite vidéo, laquelle enquête doit nécessairement être  suivie d’un procès », suggère le parti de Maurice Kamto.

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Le MRC demande aussi  aux autorités administratives de sensibiliser les camerounais sur les risques d’un comportement numérique dévalorisant. « Les autorités  administratives quant à leur devoir d’engager une grande campagne de prévention contre les risques liés aux atteintes à la dignité humaine, notamment celles commises par voie cybernétique », ajoute le parti de l’opposition.

 


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