in

Le MRC demande au Premier Ministre, « d’annuler ces affectations qui donnent du régime l’image d’un pouvoir rancunier »

MRC-Presi-Vice-Presi.JPG

C’est l’un des points clés de la déclaration du MRC sur la réponse du gouvernement à la grève du Syndicat des médécins du Cameroun ( SYMEC).


MRC-Presi-Vice-Presi.JPG
Le vice-président et le président du MRC lors d’un meeting – DR

Le mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) « soutient le SYMEC, condamne la décision d’affectation punitive des syndicalistes, demande au Premier Ministre, chef du Gouvernement, d’annuler ces affectations qui donnent du régime l’image d’un pouvoir rancunier », indique la cellule de communication du parti sur la page facebook officielle.

Tout comme la centrale syndicale du secteur public (CSP) que préside Jean Marc Bikoko, le MRC souhaite le limogeage du ministre de la santé. «Le MRC appelle à la démission de monsieur André MAMA FOUDA, Ministre de la Santé publique, pour actes vindicatifs et incompétence dans la gestion d’une situation de nature à porter gravement préjudice à la prise en charge efficace de la santé des Camerounais pour la plupart déjà éprouvés par la pauvreté », ajoute la cellule de communication.

Jean Marc Bikoko et leaders symec
Jean Marc Bikoko, président de la CSP et les leaders du Symec – DR

Voici l’intégralité de la déclaration du MRC.

DÉCLARATION DU MRC SUR LA RÉPONSE PROVOCATRICE DU GOUVERNEMENT A LA GRÈVE LÉGITIME DES MÉDECINS DU SYMEC (APPEL A LA DEMISSION DU MIN SANTE)

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun est préoccupé par la gestion que le Gouvernement fait de la grève du Syndicat des Médecins du Cameroun (SYMEC). Le SYMEC a porté à l’attention du Gouvernement et de l’opinion les problèmes qui entravent non seulement l’épanouissement des médecins camerounais, mais également ceux qui limitent leur volonté de soigner convenablement leurs malades.

Pour approfondir :   Cameroun : Paul Biya nomme les membres du Conseil supérieur de la Magistrature

Ce que le SYMEC demande au Gouvernement, c’est l’amélioration de leur pouvoir d’achat, de leurs conditions de travail, du plateau technique et une couverture de santé universelle.

En raison de leur rôle vital dans la société, tout ce que les médecins revendiquent est au final pour notre bien-être à tous, nous qui sommes bien portants aujourd’hui mais qui serons des malades demain.

Au lieu de se saisir des légitimes revendications des médecins, fidèle à son arrogance habituelle, le Gouvernement a grossièrement tenté de casser la grève en faisant défiler des gens présentés comme médecins qui en plus de clamer qu’il n’y pas de problèmes dans nos hôpitaux, appelaient le Président Paul BIYA à se porter candidat à la prochaine présidentielle. Devant la détermination du SYMEC, il vient de prendre des mesures d’affectation punitive contre ses responsables. Ayant perdu toute raison, monsieur le Ministre de la Santé publique a, par ces affectations punitives qui violent le droit syndical, démontré qu’il est prêt à sacrifier les malades sur l’autel de la préservation de son poste.

Pour approfondir :   Assemblée nationale : Le projet de loi portant création du code général des pouvoirs régionaux et locaux jugé recevable

Le MRC soutient le SYMEC, condamne la décision d’affectation punitive des syndicalistes, demande au Premier Ministre, chef du Gouvernement, d’annuler ces affectations qui donnent du régime l’image d’un pouvoir rancunier.

Le MRC appelle à la démission de monsieur André MAMA FOUDA, Ministre de la Santé publique, pour actes vindicatifs et incompétence dans la gestion d’une situation de nature à porter gravement préjudice à la prise en charge efficace de la santé des Camerounais pour la plupart déjà éprouvés par la pauvreté.

La Communication du MRC
Yaoundé, le 16 mai 2017


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Macron president

Emmanuel Macron effectue sa première sortie africaine ce vendredi au Mali

Jean Paul Akono

Jean Paul Akono à propos des fausses convocations à l’équipe nationale : «En mon temps, cela ne pouvait même pas se faire»