Les polémiques autour du genre masculin ou féminin du mot « Covid-19 » ont été tranchées par l’Office québécois de la langue française, a appris Lebledparle.com des sources de Radio France internationale.

Selon l’Office québécois de la langue française, le mot Covid-19 est de genre féminin. Ainsi, en lieu et place de « le Covid-19 » comme cela était déjà d’usage dans la langue de Molière, on dit plutôt « La Covid-19 ».
Explication littéraire
Les spécialistes de la langue française expliquent le genre féminin attribué au mot par le fait que Covid-19 est une maladie. « Maladie » étant donc un substantif de genre féminin, cela induit inéluctablement le même genre au nom Covid.
En clair, Covid est un acronyme anglais (Corona Virus Desease) qui une fois traduit en français, devient au féminin « la maladie du virus Corona ». De ce point de vue, explique les membres de l’Académie française, l’acronyme revêt le genre du mot noyau qui le constitue. L’élément indispensable du groupe nominal étant « maladie » ; par conséquent, il domine.
S’il fallait donner des exemples, l’on citerait le FMI (Fonds monétaire international) ; « fonds » étant le noyau du groupe de mots. La CAF (Coupe d’Afrique des Nations). L’on constate bel et bien que le noyau du groupe nominal est « Coupe ».
Trêve de discussions donc au sujet du mot Covi-19 qui remonte autour du 12 février 2020. Elle (la Covid-19) devenait ainsi le nouveau coronavirus.
Evocation chronologique du nouveau coronavirus
Notons que le covid-19 qui a déjà causé environs trois millions de cas positifs dans le monde entier pour près de 300 000 morts, présente les premiers signes le 31 décembre 2020 lorsque la Commission sanitaire municipale de Wuhan, dans la province de Hubei en Chine signale un groupe de cas de pneumonie. Un nouveau coronavirus est ensuite identifié.
Le 11 janvier 2020 la Chine communique publiquement la séquence génétique du virus de la COVID-19. Le 11 mars 2020, profondément préoccupée à la fois par propagation vertigineuse et de sévérité de la maladie, l’OMS estime que la COVID-19 peut être qualifiée de « pandémie ».