LMZ, Lebledparle.com
Cette information a été dévoilée lors de la troisième édition de l’Africa Capital Markets Forum (ACMF) à Douala. Pour atteindre cet objectif de financement, l’entreprise publique, qui gère le port en eau profonde de Kribi dans le sud du Cameroun, vise principalement le marché des capitaux domestique.
Selon Yves Roger Melingui, conseiller technique à la direction générale du PAK, cette mobilisation financière se fera par phases, et l’autorité portuaire est en discussion avec la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac) pour préparer cette opération. Cette démarche s’inscrit dans l’alignement avec la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30) du pays, qui préconise le recours aux partenariats publics-privés et aux marchés privés pour le financement des projets structurants.
« Nous souhaitons accélérer l’implantation des industriels au port de Kribi, car ce sont eux qui génèrent véritablement de la valeur locale. Ils permettent de transformer les matières premières du Cameroun et de la sous-région, améliorant ainsi la balance commerciale. Avec le développement de cette zone industrielle et le cadre offert aux investisseurs en termes d’infrastructures et de services, la valeur ajoutée créée au niveau du port de Kribi va véritablement exploser », a-t-il expliqué chez nos confrères d’Investir au Cameroun.
L’utilisation des fonds
Les fonds mobilisés seront utilisés pour développer le port en eau profonde de Kribi. Une part importante de ces fonds, soit 524,8 milliards de FCFA, sera dédiée à l’aménagement, l’exploitation et la maintenance de la zone industrielle intégrée, destinée à accueillir des activités logistiques et industrielles.
L’objectif est d’accélérer l’implantation des industries au port de Kribi pour générer une valeur ajoutée locale significative. Depuis le début des opérations portuaires en 2018, plusieurs entreprises se sont établies dans le domaine portuaire, attirées par le potentiel de développement offert par le PAK. En outre, les entreprises bénéficient des incitations fiscales et douanières prévues par la loi sur les incitations à l’investissement privé au Cameroun et celle régissant les zones économiques.
