L’enseignant l’a clairement signifié sur sa page Facebook le 30 septembre 2021, annoncant dans la foulée, une enquête qui viendra lever l’équivoque.
Le Pr Jean Gatsi, soutient que les déviances observées pendant les opérations de renouvellement des bureaux des organes de base du RDPC sont l’œuvre des « mercenaires, recrutés et téléguidés par les irresponsables du MRC », dans l’optique de tenter de jeter du discrédit sur le parti au pouvoir dont il est militant.
Dans un texte sur sa page Facebook, l’homme politique écrit : « Il n’y a pas eu des cas de violence entre militants. Ce sont des mercenaires, recrutés et téléguidés par des irresponsables du MRC à la solde de Kamto Maurice qui ont, de temps en temps, posé des actes inqualifiables pour essayer de nous discréditer. Les enquêtes en cours vont confirmer cette version des faits », assure-t-il.
Signalons que dans une sortie le 30 septembre 2021 sur sa page Facebook, le président national du Mrc condamne ce qu’il qualifie d’« actes de vandalisme et de terrorisme » orchestrés par des militants du parti au pouvoir quasiment sur toute l’étendue du territoire.
« Le MRC constate pour le déplorer qu’à ce jour, les auteurs de ces actes ne sont pas interpellés, ni encore moins déférés devant les tribunaux. Pourtant, au lendemain de l’élection présidentielle du 07 Octobre 2018, des centaines de militants et sympathisants du MRC qui revendiquaient pacifiquement le respect du résultat des urnes après que la victoire de leur candidat eut été détournée au profit du candidat du RDPC, avaient été brutalement arrêtés, torturés, jetés en prison et poursuivis devant les tribunaux dont le Tribunal Militaire de Yaoundé pour rébellion, révolution, hostilité à la patrie, etc… Le régime avait alors manipulé l’opinion publique en laissant croire que le MRC avait détruit des biens publics. Dans le même sens, toujours au cours de l’année 2018, le Président de l’Assemblée Nationale du Cameroun avait fait brûler en public des T-shirts du MRC. Aucune enquête ou procédure quelconque n’a été ouverte contre lui, malgré l’introduction d’une plainte par le MRC », regrettais Kamto.