Dans une démarche résolue visant à renforcer la sécurité et à lutter contre la criminalité dans les taxis de Yaoundé, le Préfet du département du Mfoundi a récemment annoncé une mesure inédite ; la numérotation des portières sur les véhicules de transport public. Ladite décision est contenue dans une note du 2 août qui vient d’être rendue publique.
Cette décision administrative vise à identifier les taxis circulant dans Yaoundé, et s’inscrit dans une stratégie globale pour assurer la sécurité des usagers. Les conducteurs et propriétaires de véhicules de transport sont désormais appelés à se rapprocher des mairies d’arrondissement afin de se conformer à cette nouvelle exigence.
Une méthode qui a déjà existé
Le concept de numérotation des portières n’est pas étranger aux taxis de Yaoundé, car il s’agit d’une ancienne pratique réactivée pour répondre aux préoccupations actuelles de sécurité. Cette numérotation, définie comme une patente payée auprès des communes d’arrondissement, était couplée au droit de stationnement. Autrefois, son montant était d’environ 10 000 FCFA.
Cette initiative a principalement pour but, de contrer la montée des agressions et des actes criminels à bord des taxis. Une réalité devenue très récurrente dans la cité capitale. En prenant cette mesure, les autorités espèrent décourager les actes de violence et garantir la sécurité des passagers ainsi que des conducteurs.
L’annonce de cette mesure a été accueillie avec des réactions mitigées, certains y voyant une avancée positive en matière de sécurité, tandis que d’autres s’interrogent sur son efficacité et son impact réel sur la réduction de la criminalité. Néanmoins, le Préfet est engagé à faire de Yaoundé une ville plus sûre pour tous.