Le président du Mali Ibrahim Boubacar Keita (IBK) a qualifié le président sortant de la France de « plus sincère et loyal » des présidents français envers le continent africain au 27ème sommet Afrique-France de Bamako.
Dans son discours d’ouverture du 27ème sommet Afrique-France, le président Malien (IBK), na pas manqué de faire des éloges au Chef d’Etat français. Selon IBK « De tous les chefs d’Etat français », François Hollande, « aura été celui dont le rapport à l’Afrique aura été le plus sincère et le plus loyal ».
En janvier 2013, le président de la république de France prend la décision d’intervenir militairement au nord Mali, sous l’emprise des groupes jihadistes. Cette intervention, souligne IBK, « a stoppé l’avancée des troupes terroristes et neutralisé la menace qui pesait sur l’existence même de l’Etat malien ».
Durant son allocution, il est revenu l’accord de mai-juin 2015, pour le retour de la paix dans le nord du Mali et souhaite sa mise en œuvre, car dit-il : « il n’y a aucune perspective crédible pour le retour de notre pays à la normale ».
Le souhait du président Malien, a trouvé une réponse favorable auprès d’ Hollande, la France va rester encore au Mali : Je veux affirmer que la France restera toujours au côté du Mali jusqu’à l’aboutissement du processus de paix, jusqu’à ce que l’Etat malien puisse avoir son autorité respectée sur l’ensemble du territoire malien », a lancé le chef de l’Etat français devant une trentaine de dirigeants africains.
C’est depuis mars-avril 2012 que le nord Mali est tombé entre les mains des jihadistes et Hollande le rappelle dans son discours : « l y a quatre ans, presque jour pour jour, le forces maliennes, françaises, africaines étaient engagées pour reconquérir le Nord-Mali » alors que « la ville de Bamako était sous la menace d’une offensive terroriste de grande ampleur ».
L’intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement au Mali a permis de repousser considérablement le jihadistes liés à Al-Qaïda. C’est le dernier sommet d’ Hollande en tant que président de la France, il n’est pas candidat à sa propre succession à la prochaine élection présidentielle.