Placés en mandat sous dépôt à la prison centrale de Kondengui depuis plus d’un an, Jean Pierre Amougou Belinga et ses coaccusés étaient devant la barre du Tribunal militaire de Yaoundé ce 25 mars 2024 dans le cadre de l’ouverture du procès sur l’assassinat de Martinez Zogo. Selon les proches du disparu, il s’agissait d’un moment historique voire, une première victoire.
17 personnes sont inculpées dans le cadre de cette affaire. L’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, Léopold Maxime Eko Eko, Justin Danwe et Martin Stéphane Savom sont jugées pour leur implication présumée dans ce meurtre qui bouleversé le payasage médiatique au Cameroun. D’après Charles Tchoungang, l’avocat de Jean-Pierre Amougou Belinga, l’enquête n’aurait pas dû être clôturée sans explorer les pistes qui étaient déjà ouvertes.
Affaire renvoyée
« Il se trouve qu’avant que le nouveau juge n’arrive, il y avait une nouvelle piste qui était ouverte, l’ancien juge avait convoqué des personnes pour les entendre. Quand le nouveau juge arrive et prend connaissance des dossiers, il se rend compte que ces voix étaient sérieuses et il les suit. Mais on a arrêté la procédure, c’est comme si on avait décidé de mettre un terme à cette affaire », soutient l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats du Cameroun dans une interview accordée au média allemand DW. Après plusieurs heures de débat juridique, les juges ont décidé de renvoyer l’affaire au lundi 15 avril 2024. Le dénouement de la rocambolesque affaire Martinez Zogo, ne sera donc pas pour ce 25 mars.