Le sanctuaire Marie-Reine-de-la-Paix de Nsimalen à Yaoundé, a été le théâtre d’actes de vandalisme et de profanation par des personnes encore non identifiées. Selon le quotidien gouvernemental bilingue Cameroon Tribune, des individus encore non identifiés, ont détruit quatre statuts représentant le christ et la vierge Marie, ainsi que les 14 stations du chemin de croix, dans la nuit du mardi au mercredi 3 avril 2024. Ces actes ont suscité l’indignation et l’incompréhension parmi les fidèles et la population en général. Les malfaiteurs ont préalablement coupé l’électricité dans le site avant de commettre leur forfait dans l’anonymat total. Face à cette atteinte à la sacralité du lieu, une enquête approfondie a été lancée afin d’identifier et de punir les auteurs de ces actions barbares.
L’histoire du sanctuaire marial de Nsimalen
Le 13 mai 1986, la vierge Marie serait apparue à Nsimalen, à une dizaine kilomètres de Yaoundé. L’histoire raconte que ce jour-là, un muet a parlé. Il aurait répété «Maria» trois fois. Le miracle de cette journée est allé de bouche à oreille et, depuis, le site de l’apparition de la vierge a été sacralisé. 15 000 à 20 000 pèlérins y vont chaque mois lors des veillées du 12 au 13, à la recherche d’un miracle ou d’une purification. Ce sanctuaire bien que couru au Cameroun, n’a pas encore été reconnu par le Vatican comme un lieu de miracle.