Le SDF est l’un des principaux partis d’opposition dans le pays, et ces élections internes auront sans aucun doute un impact significatif sur la dynamique politique au Cameroun. L’absence de John Fru Ndi, en raison de sa maladie en juin dernier, a permis à Joshua Osih, en tant que premier vice-président du SDF, de présider une session du comité exécutif national. Cette réunion était principalement consacrée aux préparatifs du prochain congrès du parti, mais elle a également été interprétée comme un exercice pour celui qui pourrait devenir le prochain leader de cette célèbre formation d’opposition.
Cependant, il convient de noter que cette campagne électorale est également marquée par l’exclusion de Jean Michel Nintcheu et de 26 autres responsables du SDF lors d’une réunion du comité exécutif présidée par Ni John Fru Ndi lui-même. Cette décision a suscité des réactions mitigées, avec certains qualifiant cette exclusion de « pseudo décision ». Nintcheu, considéré comme le leader du groupe des 27 cadres du SDF, a préféré se concentrer sur l’affaire Martinez Zogo, un compatriote assassiné sauvagement.
Qui pour remplacer Ni John Fru NDI ?
Malgré ces controverses, il est indéniable que les élections internes au sein du SDF auront des répercussions sur la politique camerounaise. Le parti joue un rôle important en tant que force d’opposition et son prochain leader aura une influence considérable sur l’avenir du pays. Les résultats de ces élections seront donc suivis de près par les observateurs politiques et les citoyens camerounais.
Il reste à voir si Joshua Osih pourra capitaliser sur son exclusion de Nintcheu pour renforcer sa position en tant que candidat à la présidence du SDF. Quoi qu’il en soit, ces élections internes sont un moment crucial pour le parti et pour la démocratie au Cameroun. La succession à la présidence du SDF est en marche, et les prochains mois seront déterminants pour l’avenir politique du pays.