Alors que les deux députés de cette formation politique se livrent à un combat sans merci pour le contrôle du parti depuis le retrait de Ni John Fru Ndi, l’ancien sénateur du Social Democratic Front, Jean Tsomelou a signé un communiqué le 25 mars 2021 tenant lieu de mise garde à l’endroit de ces derniers.
L’ancien président du groupe parlementaire SDF au Sénat dans sa note, rappelle à ses camarades, notamment Osih et Nintcheu, que les prises de parole sur les affaires du parti devront désormais se faire dans le cadre normatif édicté par le parti.
« Tout débat sur la vie du parti doit se faire en interne, au sein des instances indiquées et scrupuleusement suivant les dispositions de nos textes. Tout étalage médiatique et sur la place publique des divergences internes du parti sera désormais considéré comme une volonté délibérée de destruction du parti et de démobilisation de ses militants », prévient Jean Tsomelou. Et d’ajouter que ses camarades qui désobéiront cette mesure seront passibles de sanctions.
L’actualité du Social Democratic Front depuis quelques semaines est marquée par des querelles entre deux hauts cadres, en l’occurrence les députés Joshua Osih et Jean-Michel Nintcheu. Face à cette situation, le secrétaire général du parti, Jean Tsomelou, rendu public le jeudi 25 mars 2021 un communiqué pour condamner ces prises de positions « inappropriées » qui ont réellement entamé la réputation du parti ces derniers temps.
Rappelons que Jean-Michel Nintcheu, président régional du SDF pour le Littoral, a récemment accusé l’actuel vice-président national Joshua Osih, candidat à la présidentielle de 2018, d’avoir pactisé avec des thuriféraires du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), moyennant des pots-de-vin, pour laisser gagner leur candidat, Paul Biya, à la dernière élection présidentielle. Ce qu’a démenti le concerné chez nos confrères de Jeune Afrique. « Le SDF ne collabore pas avec Paul Biya », assurait-il.