Malgré le tumulte qui règne entre le SYNAFOC et la FECAFOOT, le Syndicat National des Footballeurs Camerounais est reconnu pour ses efforts visant à améliorer les conditions de vie des footballeurs professionnels. En effet, le SYNAFOC figure parmi la shortlist des syndicats en lice pour remporter le prix FIFPro Union Impact Awards 2024. Ce prix, décerné par Fédération Internationale des associations de footballeurs professionnels (FIFPro), rend hommage aux syndicats membres qui lancent des projets bénéfiques pour leurs membres et inspirent d’autres syndicats de joueurs.
Pour l’édition 2024, le SYNAFOC est en concurrence avec les syndicats de Grèce et du Portugal. Lors de la prochaine Assemblée générale de la FIFPRO, les syndicats membres voteront pour élire le lauréat de cette reconnaissance spéciale. Ces trois finalistes ont été choisis par le comité de sélection de la FIFPRO, composé du directeur de la Confédération Syndicale Internationale, Todd Brogan, de la directrice de l’EDI de la FIFPRO, Erica Puppo, ainsi que de représentants de chaque division de la FIFPRO : Desmond Maringwa (Zimbabwe, Afrique), Kathryn Gill (Australie, Asie/Océanie), Steven Bryce (Costa Rica, Amérique centrale et du Nord), Mila Hristova (Bulgarie, Europe) et Gamadiel Garcia (Chili, Amérique du Sud). Le résultat de cette élection sera connu le 26 novembre prochain à l’issue du vote.
SYNAFOC : une récompense méritée ?
Lebledaparle Sport revient sur les actions concrètes menées par le Syndicat National des Joueurs Camerounais. Le projet du syndicat dirigé par Gérémie Njitap s’appelle « Baromètre ». Ce projet repose sur un triptyque :
• Informer les parties prenantes et le public sur les mauvaises conditions de travail des joueurs et des joueuses.
• Expliquer les mesures que le SYNAFOC a l’intention de mettre en œuvre pour rétablir les droits des joueurs.
• Informer les joueurs des moyens à leur disposition en cas de non-paiement.
Il s’agit d’assurer que les salaires et les primes des joueurs soient versés en intégralité et à temps. L’ancien international camerounais, président du SYNAFOC, veille à cela. « Les présidents de clubs qui nous ont snobés par le passé nous appellent maintenant pour se justifier et éviter d’être mentionnés dans le Baromètre. Les joueurs savent désormais quels sont les clubs sérieux et ceux qui ne le sont pas ; le Baromètre est donc pour eux un véritable outil d’aide à la décision. De plus, la fédération de football s’intéresse un peu plus à l’application de ses propres règles pour obliger les clubs à respecter leurs engagements », a déclaré Gérémi Njitap dans un extrait sélectionné par Lebledaparle Sport sur le site de la FIFPRO.