Depuis quelques années, l’Arabie saoudite s’affirme comme une nouvelle destination prisée par les stars du football mondial. Attirés par des salaires mirobolants, de nombreux joueurs de renom ont rejoint le championnat saoudien, la Saudi Pro League, qui bénéficie des investissements massifs du Fonds d’investissement public (PIF), dirigé par le prince héritier Mohammed ben Salmane.
Parmi les transferts les plus retentissants, on peut citer Cristiano Ronaldo, arrivé à Al-Nassr en janvier 2023 pour un salaire annuel de 201,52 millions d’euros, Karim Benzema, Ballon d’Or 2022, qui a signé à Al-Ittihad pour trois ans et 100,41 millions d’euros par an, ou encore Sadio Mané, qui a rejoint Al-Nassr pour un salaire avoisinant les 40 millions d’euros par an, avec des bonus estimés à 10 millions d’euros.
Mais ces stars ne sont pas les seules à avoir succombé à l’appel du désert. D’autres joueurs de haut niveau, ayant passé la trentaine ou en fin de contrat, ont également fait le choix de s’exiler en Arabie saoudite, comme N’Golo Kanté, Fabinho, Marcelo Brozovic, Roberto Firmino, Riyad Mahrez, Kalidou Koulibaly, Franck Kessié ou encore Seko Fofana.
Pourquoi l’Arabie Saoudite investit tant d’argent dans le foot?
Pour l’Arabie saoudite, il s’agit d’une stratégie visant à renforcer son soft power et son attractivité sur la scène internationale à travers le sport. Le pays espère ainsi améliorer son image, ternie par les accusations de violations des droits de l’homme et son implication dans la guerre au Yémen. Le pays mise aussi sur le développement du football comme un vecteur de croissance économique et de création d’emplois. Selon une étude du cabinet PwC, le secteur du sport pourrait représenter 4 % du PIB saoudien et créer plus de 300 000 emplois d’ici 2030.