Les secours ont été rapidement déployés pour tenter de retrouver des survivants, mais les recherches ont été compliquées par le terrain instable et les conditions météorologiques difficiles. Des images diffusées sur la CRTV ont montré l’étendue des dégâts, avec le pan de la colline effondré et les restes de maisons principalement construites avec des matériaux fragiles tels que le bois, la terre séchée et la tôle.
Constructions anarchiques
Le ministre Atanga Nji a souligné le caractère dangereux de ces habitations construites dans une zone à risque et a annoncé que des mesures seraient prises pour sensibiliser les habitants à l’évacuation des zones non constructibles. Il a également rappelé qu’un événement similaire avait eu lieu le 27 novembre 2022, lorsque quinze personnes avaient perdu la vie dans un éboulement à Damas, au sud de Mbankolo.
Malgré les efforts des autorités pour prévenir de telles catastrophes, des tragédies comme celle-ci continuent de se produire chaque année. Les habitants des zones à risque doivent être sensibilisés aux dangers de vivre dans des zones sujettes aux éboulements et aux inondations, et des mesures doivent être prises pour les aider à se reloger dans des zones plus sûres. Cela nécessite une coordination entre les autorités locales, les organisations de la société civile et les communautés locales pour trouver des solutions durables à ce problème.