Parmi ces ministres décédés entre 2021 et 2023, on retrouve Adoum Gargoum, ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures, qui est décédé le lundi 8 mars 2021 à Yaoundé. De même, Alim Hayatou, secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé publique, est décédé le 5 avril 2021. Clémentine Ananga Messina, ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture et du développement rural, est décédée le 5 août 2022 en Turquie des suites d’une maladie. Enfin, Gabriel Dodo Ndoke, ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, est décédé le 21 janvier 2023 à Yaoundé. Malgré ces décès, aucun remplacement officiel n’a encore été effectué pour ces postes ministériels vacants.
Une situation « surréaliste » selon Boris Bertolt
Cette impasse, interpelle Boris Bertolt. « Une situation surréaliste dans un pays normal. Mais il y a longtemps que le Cameroun n’est plus un pays normal. Pourtant au Palais, il se murmure qu’il y’a longtemps que le président veut remanier mais à chaque fois il se heurte à l’opposition de son épouse Chantal. Pour la petite anecdote il se dit que lorsque son mari l’informe qu’il a donné des instructions pour la publication du nouveau gouvernement, elle commence à s’enrouler au sol et à crier à crier dans toute la Maison. Et le vieux fait marche arrière», écrit le lanceur d’alerte ce vendredi sur Facebook.