Si l’année 2020, a été marquée par la traversée de la crise du Covid-19, elle a également laissé pluieurs blessures sur le paysage culturel camerounais. Plusieurs figures artististiques ont quitté la scène pour des raisons diverses. Lebledparle.com vous propose de revenir sur ces quelques artistes camerounais décédés en 2020.
Manu Dibango
Le 18 mars, un communiqué publié sur sa page Facebook annonçait son hospitalisation, à la suite d’une infection par le coronavirus. Les mots se voulaient rassurants : « Il se repose et récupère dans la sérénité ». Quelques jours plus tard, notamment le 24 mars 2020, le saxophoniste et vétéran des musiciens africains en France, va succomber à l’âge de 86 ans en laissant derrière lui, soixante années de carrière et d’engagements, sans pause ni éclipse.
Ntumba Minka
L’artiste musicien, bassiste et auteur-compositeur camerounais rangeait sa guitare le 17 février 2020 dans un hôpital de Paris en France à l’âge de 57 ans. L’auteur compositeur du titre à succès « L’homme est mauvais », sorti en 2005 avait été emporté par un cancer de la prostate qui le rongeait.
Adepte d’une musique plutôt colorée, mélange du Méréngué, de Makossa et au groove ivoirien, Ntoumba Minka a fait danser plus d’un.
Claude Ndam
Auteur-compositeur interprète camerounais, surnommé le « griot moderne Bamoun », né le 27 mai 1955 à Foumban au Cameroun et est mort le 12 juin 2020 à Yaoundé à son domicile situé au quartier Cité-Verte des suites d’une longue maladie. Nji Claude Ndam Njoupit Alphonse fut inhumé le samedi 27 juin 2020 dans son village natal.
Mama Nguea
L’auteur du célèbre titre « solidarité » est décédée le dimanche 14 juin 2020 à son domicile à Douala. Le décès de l’une des voix d’or du makossa est arrivé seulement 24 h après Claude Ndam et cinq mois après Ntoumba Minka. Le diabète aura eu finalement raison d’elle, après deux amputations de ses jambes.