L’annonce a été faite dans un communiqué rendu public le 20 septembre, par le préfet du département de la Sanaga-Maritime dans la région du Littoral, Cyrille Yvan Abondo.
Au total, 7 corps ont été déposés à la morgue de l’hôpital d’Edéa après l’accident de circulation survenu dimanche 19 septembre 2021 soir sur la nationale n°3 au lieu-dit PK 28.
Mais depuis lors, les dépouilles n’ont pas été récupérées par les familles respectives. Trois des sept corps ont été identifiés et d’autres nécessitent « une inhumation en urgence», fait savoir Cyrille Yvan Abondo qui prie les familles des victimes de «bien vouloir prendre impérativement l’attache» avec la morgue dans l’optique de remplir les modalités qui les autoriseront à entrer en possession des corps.
L’accident de la circulation, faut-il le rappeler, impliquait un véhicule de marque Toyota Picnic en provenance de Douala et un camion semi-remorque.
Notons que le phénomène d’abandon des corps n’est pas nouveau dans les chambres froides du pays.
En février 2021, la mairie de Nanga-Eboko, chef-lieu du département de la Haute-Sanaga dans la région du Centre, s’est vue obligée d’inhumer 11 corps abandonnés depuis deux ans à la morgue de l’hôpital de district de la commune.
Quatre mois plus tard, le directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, sommait les responsables des corps abandonnés Centre hospitalier d’Essos à Yaoundé, de bien vouloir les récupérer au risque de les mettre à la disposition des autorités municipales pour inhumation.