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Les jeunes du MRC militent aux cotés de l’autorité administrative à Ebolowa

Dans le premier arrondissement de la ville chef-lieu de la région du Sud, une trentaine de jeunes membres du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) ont pris part à une opération de nettoyage au quartier Ngalane, samedi dernier. Armés de houes et de machettes, ces militants du parti de Maurice Kamto ont participé à cette initiative d’investissement humain, orchestrée par le Communal du parti et supervisée par le Sous-préfet Foreman BEGOUIN.

Ebolowa- Sud-Cameroun
Ville d'Ebolowa - DR

À Ebolowa, dans le premier arrondissement de la ville chef-lieu de la région du Sud, une trentaine de jeunes membres du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) ont pris part à une opération de nettoyage au quartier Ngalane, samedi dernier. Armés de houes et de machettes, ces militants du parti de Maurice Kamto ont participé à cette initiative d’investissement humain, orchestrée par le Communal du parti et supervisée par le Sous-préfet Foreman BEGOUIN.

Dans un contexte national où les relations entre l’autorité administrative et l’opposition sont souvent tendues, l’action de ces jeunes du MRC représente un geste politique significatif. Sous la houlette d’Alain Mathieu Assigui, le Communal du MRC, ils ont entrepris de nettoyer et d’embellir leur quartier, tout en saisissant l’opportunité de dialoguer directement avec le Sous-préfet. « C’est notre Sous-préfet, il nous respecte et nous écoute. Là où d’autres nous marginalisent, il nous traite avec équité. C’est aussi un moment pour nous de lui présenter nos doléances et nos aspirations pour l’arrondissement », a souligné Assigui.

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Samedi le 20 juillet 2024 - La jeunesse du MRC dans une séance d'entretien à Ebolowa 1er - DR
Samedi le 20 juillet 2024 – La jeunesse du MRC dans une séance d’entretien à Ebolowa 1er – DR

La jeunesse de Ngalane se sent souvent perdue et négligée, une situation qui motive leur mobilisation. Assigui insiste sur le fait que leur volonté d’agir est forte, mais ils refusent de se réduire à de simples pions électoraux si leurs préoccupations ne sont pas prises au sérieux ou s’ils ne sont pas impliqués dans les processus décisionnels.

Malgré la pauvreté et le manque d’améliorations significatives depuis le Comice agropastoral d’Ebolowa en 2011, ces jeunes restent actifs dans leur communauté. Ils continuent de s’engager dans des initiatives collectives et de s’inscrire sur les listes électorales, en prévision des prochaines élections.

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