Les créateurs, les inspirateurs, les leaders de la musique africaine sont devenus les champions de la triche. A force d’aller visiter Guangzhou en Chine, ils ont fini par devenir des experts dans la copie.
Ici, Koffi Olomide vient à la télévision nationale congolaise présenter une nouvelle danse qui ressemble fortement à « Azonto » que propose depuis bientôt cinq ans les musiciens Ghanéens. Le tout sans gêne.
On camoufle le manque d’inspiration, de créativité par des petites modifications et on se proclame champion de la musique congolaise.
Les ivoiriens sortent « le Kpangoh », Ferre Gola en devient le spécialiste au Congo. Les angolais dansent « Bella », Koffi Olomide se l’approprie. Notons qu’aujourd’hui les musiciens congolais se livrent une guerre sans merci afin d’obtenir un featuring avec les artistes nigérians comme J.Martins.
Non, la musique congolaise n’est plus celle qu’elle a été. L’époque de « Loi » ou dans la danse « Ndombolo » est révolue. Bien que le succès de Fabrigas avec le titre Mascara « Ya Mado » et celui de Fally Ipupa avec « Original » ont réussi maintenir la musique congolaise en surface, les autres sont dans les abimes de la créativité.
Les musiciens congolais ne peuvent plus cacher leurs limites en pointant du doigt le boycott qu’ils vivent en occident depuis ces cinq dernières années. Non messieurs Koffi, Werrason, Mpiana, Wazekua… vous n’y êtes plus. Vous n’avez pas besoin de venir jouer au Zenith de Paris pour être inspiré et produire la qualité qui fessait la fierté de toute une nation. Alors, remettez vous au travail.
La preuve en image: