Les employés de la radio, basée à Douala, accusent Tchop Tchop et son épouse de gérer la station de radio de manière désastreuse, la comparant même à une simple épicerie. La dernière vague de licenciements, qui a eu lieu en septembre 2023, a été particulièrement brutale et sauvage, avec le rédacteur en chef de la radio en tête de liste. La direction explique cette situation en invoquant des difficultés financières dues à un service commercial défaillant, qui ne parvient pas à générer suffisamment de revenus pour supporter les charges du personnel. Certains journalistes, qui avaient des contrats à durée indéterminée, ont même vu leurs contrats résiliés de manière unilatérale par l’épouse de l’humoriste, basée en France.
Mercato forcé
Face à cette situation préoccupante, le syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) envisage d’examiner de près ce dossier dans les prochains jours. Il est essentiel que les droits des employés soient respectés et que des mesures soient prises pour remédier à cette situation inacceptable.
Avant même cette vague de licenciements, certains employés, anticipant les problèmes, ont décidé de quitter la radio Jambo FM. C’est le cas de l’animateur Berty Bertrand, qui a préféré mettre son talent en valeur à la radio Balafon.
Face à cette situation, des mesures doivent être prises pour garantir la stabilité et le respect des droits des employés au sein de la radio Jambo FM. Espérons que cette situation sera résolue de manière équitable et que la radio pourra retrouver sa pleine fonctionnalité dans un avenir proche.
Et dire que ce sont les donneurs de leçons! Gérer une petite entreprise devient un casse tête chinois…