Le secrétaire général adjoint du comité central du parti, le ministre Grégoire Owona, aurait porté plainte contre le maire de Ngomedzap, également membre du RDPC. Le ministre du travail accuse madame Bleue Régine Tsoungui de diffamation.
Selon les avocats du maire, Grégoire Owona attribue à l’élue locale la responsabilité de la bande audio circulant sur les réseaux sociaux, qui accuse le ministre d’être le propriétaire du lac artificiel à l’origine du drame de Mbankolo. Cette affaire a exacerbé les tensions déjà existantes entre les deux personnalités politiques.
Régine Tsoungui
L’objectif du ministre, selon les avocats du maire, serait d’éliminer un adversaire gênant en l’envoyant en prison. Cependant, ces accusations sont rejetées en bloc par les avocats de Bleue Régine Tsoungui, qui estiment qu’il s’agit d’une tentative de coup d’État de la part de Grégoire Owona pour bloquer les séances municipales et empêcher madame Tsoungui d’exercer son mandat en tant que maire de Ngomedzap.
La source des tensions entre Grégoire Owona et Bleue Régine Tsoungui remonte à une dispute concernant une parcelle de terrain. Alors que le maire souhaite rendre hommage au président Paul Biya en construisant une stèle, le ministre et son épouse auraient également identifié le même site pour y construire une station-service. Cette divergence d’opinions a provoqué une vive protestation de la part du couple Owona.
Il est important de souligner que cette affaire de parcelle ne devrait pas occulter la gravité du drame de Mbankolo et la nécessité de faire toute la lumière sur les responsabilités de chacun. Les autorités compétentes doivent mener une enquête approfondie et impartiale afin d’établir les faits et de rendre justice aux victimes de cette tragédie.