Après sa libération ce samedi, le cyber journaliste promet presque d’être désormais sage.
Face à la presse ce samedi, le journaliste qui avait été Interpellé le 23 octobre 2018 et déféré à la Prison centrale de Kondengui à Yaoundé le 15 novembre, a fait quelque promesses.
« J’étais avec certains détenus qui était content. C’est un acte qui est à salué (…) D’aucun mon trouvé un peu excessif, Beaucoup n’ont pas apprécié ma tonalité. Désormais je compte apporter ma contribution pour que le ton soit conciliateur, en étant un peu plus équilibré. Et je souhaiterais aussi que l’armée soit aussi ouverte quand j’ai besoin d’elle » a t -il déclaré.
Inculpé pour « apologie du terrorisme », « outrage au Chef de l’Etat », « apologie des cimes d’atteinte à la sûreté de l’Etat », « propagation de nouvelles mensongères susceptibles de nuire aux autorités publiques et à la cohésion nationale », Michel Biem Tong risquait la peine de mort. Il fait partie des 289 personnes libérées sur ordre de Paul Biya dans le cadre des activités sécessionnistes dans les régions anglophones camerounaises du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.