Le président libérien Georges Weah a suspendu son vice-ministre chargé de la presse et des Affaires publiques, Eugene Fahngon pour avoir tenu des propos tribalistes.
Ce dernier est accusé de raviver les tensions ethniques à travers des propos tenus sur les réseaux sociaux.
George Weah et son gouvernement restent engagés en faveur de la politique « un pays, un peuple », avec une « tolérance zéro pour les politiques de divisions ou de tribalisme », indique un communiqué de la présidence annonçant la « suspension avec effet immédiat » du vice-ministre chargé de la Presse et des Affaires publiques, Eugene Fahngon.
George Weah, au pouvoir depuis janvier 2018, est seulement le deuxième président de la plus ancienne République d’Afrique à ne pas appartenir à l’élite « américano-libérienne » dite descendante d’esclaves affranchis qui y domine la vie politique depuis 170 ans.
Cette suspension intervient un mois avant une manifestation prévue par des partis politiques d’opposition. Ils demandent au président qu’il « démissionne ou trouve une solution aux souffrances de la population ».