Le président déchu du Gabon, était assigné à résidence surveillé depuis le coup d’Etat du 30 août dernier. La mise en liberté d’Ali Bongo fait suite à la médiation du Président de la République de Centrafrique, Faustin Archange Touadera, désigné comme médiateur par la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) pour résoudre la crise politique qui secoue le Gabon. Cette mesure de détention a été levée, permettant à l’ex-Président de retrouver la pleine liberté de mouvement. Il a désormais la possibilité de se rendre à l’étranger pour des soins médicaux ou de rester au Gabon.
La libération a été précédée par des entretiens
Abdou Abarry, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Afrique centrale, a également rendu visite à l’ancien Président et a exprimé son souhait que la paix, la cohésion sociale et la stabilité soient préservées au Gabon. Il a souligné l’importance de consolider l’ancrage démocratique du pays et de mettre en place des institutions solides.
Le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, avait annoncé lors de son investiture le 4 septembre dernier la libération des prisonniers d’opinion et le retour des exilés politiques. La libération de l’ancien Président Ali Bongo Ondimba s’inscrit dans le cadre de ces mesures visant à rétablir la stabilité et la paix au Gabon.
Libre de tout mouvement, Ali Bongo va donc devoir choisir un territoire d’exil. L’on se rappelle qu’il a y a 2 ans, l’ancien Chef d’Etat avait effectué un long séjour au Maroc pour se soigner d’un accident vasculo-cérébral.