Selon un rapport d’experts de l’ONU en Libye, des mercenaires du groupe russe Wagner et des combattants syriens venus de Damas soutiendraient le maréchal Khalifa Haftar.
L’homme fort de l’est libyen, qui cherche à conquérir Tripoli depuis avril 2019, se serait entouré des services des mercenaires dont la présence est fort présente en Libye, reconnait les expert onusiens qui contrôlent l’embargo sur les armes imposé Libye.
Révélée en 2019 par des médias américains, c’est la première fois que l’ONU confirme dans ce rapport d’expert, remis le 24 avril au Conseil de sécurité la présence de ces mercenaires sur le sol libyen.
Toutefois, en dénonçant dans un rapport au Conseil de sécurité daté du 5 mai, les « informations continues sur l’implication de mercenaires étrangers au profit du Gouvernement d’union nationale (GNA) et de l’ANL » (Armée nationale libyenne de Haftar) « en violation de l’embargo sur les armes » décrété en 2011, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres n’identifie pas la Russie ou la Syrie comme pays d’origine de ces mercenaires.
Plusieurs groupes seraient donc actifs présentement en Libye :
Côté ANL
-le groupe Wagner Wagner ;
-« des militaires privés du groupe Russkie System Bezopasnosti (RSB) ;
– des groupes militaires privés Moran Security Group et Schit Security Group » ;
-et des soldats venus de Damas.
Côté GNL
-des combattants syriens ;
-la Turquie, engagée militairement depuis le début de l’année auprès Fayez el-Sarraj.
Il reste tout de même surprenant que, ni les experts de l’ONU ne recommandent de sanctionner les responsables présumés des violations.