L’entreprise internationale « Vestergaard » a mis au point un filtre portatif permettant de boire l’eau d’une rivière, d’un puits ou d’une nappe phréatique polluée.
Cette « paille de la vie » serait capable de filtrer les micro-organismes présents dans l’eau afin de supprimer les risques de typhoïde, de choléra ou encore de dysenterie liés à sa consommation. Cette invention présente un intérêt important pour améliorer l’accès à l’eau potable dans les pays en voie de développement.
LifeStraw se présente sous la forme d’un tube d’aspiration en résine halogénée (plastique bleu). Le filtre fonctionne selon un procédé de fibres creuses qui ne laisse passer que l’eau purifiée. Lifestraw supprime non seulement le potentiel pathogène (virus et bactéries) de l’eau, mais bloque également les parasites.
Selon l’entreprise, cette paille pourrait filtrer jusqu’à 700 litres d’eau, ce qui correspond aux besoins d’une personne durant un an. L’invention est disponible sous différentes formes en fonction de l’utilisation. Soit sous la forme d’une gourde pour les déplacements soit sous la forme d’un réservoir filtrant fixe, permettant aux écoles d’offrir aux élèves de l’eau potable.
Selon les informations disponibles sur le site de « lifestraw », les résultats de l’implantation de ce système filtrant dans les écoles au Kenya depuis 2013 seraient très encourageants. En effet, il y aurait 50 pour cent de diarrhée en moins et une réduction de 42 pour cent de l’absentéisme suite à l’installation de ce système. De plus, le fait d’avoir un réservoir à l’école permet aux jeunes filles de ne pas constamment devoir aller chercher de l’eau au puits et augmente le temps qu’elles peuvent passer sur les bancs de l’école.
Dans le monde, c’est presque 800 millions de personnes qui n’ont pas accès à l’eau potable et une personne meurt d’un empoisonnement à l’eau non filtré environ toutes les 21 secondes, selon les chiffres de L’UNICEF.