LMZ, Lebledparle.com
Au cours des débats, Valère Bessala s’est prononcé sur les questions de liberté de la presse et du fonctionnement de médias au Cameroun. A en croire le leader du mouvement politique Jouvence, certains patrons de médias sont mieux lotis que d’autres, en ceci qu’ils bénéficient des faveurs de l’Etat. « Pourquoi admettre certains hommes de médias dans les lignes 94 et pas les autres. Aujourd’hui quand vous voyez certains hommes de médias embastillés dans des procès, vous pouvez justifier que leurs confrères ne les assistent pas, parce qu’ils se disent qu’ils se sont retrouvés dans des créneaux auxquels ils n’avaient pas droits avec des financements qui n’avaient rien avoir avec la subvention du Mincom », explique Valère Bessala.
Valère Bessala tacle subtilement Jean Pierre Amougou Belinga
Difficile de ne pas faire de rapprochement entre cette sortie de l’administrateur civil et Jean Pierre Amougou Belinga, son ancien patron. Le boss du groupe l’Anecdode est connu pour avoir eu des rapprochements avec les financements de l’Etat notamment pour le rachat de Télé Sud. De même, l’évocation des déboires avec la justice est un clin d’œil au Zomlo’o quand on sait qu’il est actuellement en détention préventive dans le cadre d’une enquête sur l’assassinant d’un journaliste.
Valère Bessala pense in fine qu’il faudrait ouvrir officiellement les financements de l’Etat à tous les médias susceptibles d’en bénéficier. « Autant mieux légaliser ces types de financement [Ligne 94] à tous les médias sérieux. Ça leur permettra de mettre leur information au Top, assurer leur personnel et rendre responsable l’information», termine-t-il.
