Si le ministre en charge des sports et l’entreprise canadienne Magil sont convaincus que le Stade Paul Biya, en construction depuis une décennie sera bientôt livré, gruppo Piccini et certains médias continuent d’entretenir un discours pessimiste.
Après une visite de travail sur le chantier de construction du stade d’Olembé où pourrait se jouer la finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) que le pays organise en 2021, Narcisse Mouelle Kombi a affiché sa satisfaction, au sortir de sa descente sur le terrain, sous la conduite de M. Mathiere, vice-président du Groupe Magil en charge des travaux.
« Les évolutions, faut-il le reconnaître, sont positives, notables et remarquables. Après un an d’arrêt des travaux et d’abandon de chantier, une reprise marquée par une période d’évaluation de l’existant, des carences et des approches de solutions, le complexe affiche belle allure. Les mâts d’éclairage des stades annexes 1 et 2 sont en cours de pose, les vestiaires sont en finition, y compris dans le stade principal ; les aires de jeu entièrement décapées dans les annexes, reverdissent », a indiqué le ministre sur son compte Facebook.
Mathiere, plus que rassurant
«Un sentiment de satisfaction et une grande marque d’optimisme se dégagent, le respect des délais de livraison, compatibles avec la tenue de la CAN Cameroun 2021 est certain», ajoute le membre du gouvernement. L’entreprise Magil abonde dans le même sens. «Le chantier continue de monter en puissance (…) Nous ne modifions pas notre planning et nous ne connaissons aucun retard. Le délai de livraison n’a pas bougé. Nous avons annoncé un planning pour le mois de juillet, avec la mise en service des équipements. La réception par le maître d’ouvrage et la CAF est envisagée en septembre-octobre», affirme Franck Mathiere, directeur des opérations internationales de Magil Construction Company au micro de la CRTV.
Un optimisme que balaie d’un revers de la main les informations pessimistes d’une partie de la presse locale. De même, dans diverses correspondances adressées aux autorités camerounaises, l’entreprise italienne Piccini, adjudicatrice initiale du chantier de construction avant la résiliation de son contrat fin novembre 2019, a émis des doutes sur la capacité de Magil à respecter les délais dans le cadre de ce projet dans un communiqué publié le 30 novembre 2019.