L’essai de sémiotique arithmétique publié par le Pr. Jacques Fame Ndongo décrit le destin du président de la République du Cameroun.
Paul Biya, président de la République du Cameroun, a un destin unique. Révélation faite par le Pr. Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur, dans son nouvel ouvrage intitulé « Le phénomène Paul Biya ».
Dans cette œuvre de 150 pages, parue aux éditions Edit Afric, l’auteur à travers des exemples et autres arguments, démontre que le chef de l’Etat « est un véritable phénomène de la nature ».
Pour preuve, le Pr. Jacques Jacques Ndongo explique que, de l’Ecole de la mission catholique de Nden, dans le Dja-et-Lobo, région du Sud, au lycée général Leclerc de Yaoundé où il a obtenu le baccalauréat philosophique, son héros n’a jamais repris une classe.
Même en France où il passe par quatre cycles universitaires : le lycée Louis-Le-Grand (préparation aux grandes écoles), les études juridiques supérieures, l’Institut d’études politiques de la rue Saint-Guillaume et l’Institut des hautes études d’Outre-mer.
Paul Biya a été lauréat de tous ces établissements. Sa carrière administrative est aussi fulgurante comme son itinéraire politique. Ce qui amène l’auteur à qualifier le parcours du chef de l’Etat, d’« inédit au Cameroun ». Pour comprendre ce phénomène, le Pr. Jacques Fame Ndongo, sémioticien émérite, convoque au fil des pages, la sémiotique arithmétique, une spécialité qu’il se propose de promouvoir.
Ses recherches le mènent à découvrir une clé de lecture originale, articulée autour du chiffre 4 qui structure le nom « Paul Biya » (8 lettres = 4×2). Ceci après avoir constaté que le chiffre 4 est le seul qui, dans le système décimal, demeure inchangé lorsque sa moi tié 2 est multipliée par ellemême. Ce qui fait du 4, un nombre exceptionnel, voire unique.
L’ayant rapproché au nombre d’or utilisé depuis l’antiquité par les savants, l’auteur, lui-même major d’Afrique au concours d’entrée dans les écoles françaises de journalisme en 1969, aboutit à une conclusion selon laquelle, « le système de signes concernant le nom Paul Biya est soustendu par une proportion dorée. C’est un condensé d’harmonie, d’équilibre, de clarté et de productivité », précise-t-il.
En raccourci, l’ouvrage comporte trois chapitres. Le premier énonce « le fonctionnement sémiotique du chiffre 4 dans la structuration de l’actant Paul Biya ». Le deuxième quant à lui présente « le génotexte arithmétique qui sous-tend le Cameroun ».
« Le substrat arithmétique du terroir natal du chef de l’Etat » est abordé dans le dernier. Pour l’auteur, l’essai n’est fondé ni sur la magie, encore moins sur des fantasmes. Il s’appuie sur les quatre opérations élémentaires de l’arithmétique niveau CM2.