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Cameroun : 800 ex-ouvriers du barrage de Lom Pangar réclament 800 millions de FCFA

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Les 800 ex-ouvriers du barrage de Lom Pangar à l’Est Cameroun ont saisi la banque mondiale pour réclamer leurs droits dont le montant est estimé à 800 millions de FCFA, a appris Lebledparle.com.

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Ex ouvriers ee Lom Pangar (c) Droits réservés

Dans le Trihebdomadaire Essingan en kiosque ce vendredi 28 juin 2019, l’on apprend que les 800 ex-ouvriers du barrage de Lom Pangar, représentés par le Syntdoptre (Syndicat des travailleurs du secteur de développement des ouvrages de production, de transport et de régulation de l’électricité) ont saisi par correspondance, la représentante de la banque mondiale en fin de séjour au Cameroun, Elisabeth Huibens.

Selon le journal de Marie Robert Eloundou, les requêtes de ces ex-ouvriers reposent essentiellement sur «  le paiement des indemnités de logement, le remboursement des retenues opérées sur les salaires au titre de la subvention de repas, le paiement par Cwe de quatre jours de récupération mensuelle à chaque ex-ouvrier , la prise en charge par la Caisse nationale de prévoyance (CNPS) et des Cwe des 22 cas des travailleurs atteints d’hépatites B et sans oublier les cas de VIH , le reversement du Syntdoptre des cotisations syndicales retenues à la source par Cwe sur ordre des travailleurs syndiqués de 2016 à 2017, etc. ».

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Les droits qui selon nos confrères, « sont estimés à un montant de 800 millions de FCFA ».

Le journal précise que le Syndoptre, dirigé par Jean Yves Misso est parvenu à saisir la banque mondiale, principal financier du projet à hauteur de « 65 milliards », à cause de plusieurs rencontres stériles tenues plusieurs fois avec les différents maillons de la chaine du projet.

Il s’agit entre autres du maitre d’ouvrage EDC (Electricity Development Corp, de l’entrepreneur Cwe (China International Water and Elecrticity corp, les syndicats et les ex-ouvriers.

Ces requêtes n’ont pas laissé indifférent Elisabeth Huibens qui, après une première sortie le 20 juin 2019, une autre s’en est suivie le 25 juin 2019 « Ces requêtes et plaintes ont clairement fait l’objet de discussion au cours des différents ateliers et séances de travail organisés respectivement par le BRG et la délégation régionale du travail et de la sécurité sociale de l’Est à Bertoua » peut-on lire sur le journal Essingan.

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Constat fait, Elisabeth Huibens propose des premières pistes aux plaignants, à l’échelle nationale qui pourraient être un début de solutions à leurs préoccupations : « Nous vous suggérons ainsi de vous rapprocher des services en charge du traitement de ces cas, en occurrence la CNPS, la Drtss afin de vous enquérir de l’avancement de ces dossiers qui ont été pontés à leurs diligences par le Brg », a suggéré.


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