Il a fait cette déclaration dimanche 13 Aout sur STV dans le cadre de l’émission 7Hebdo, portant sur la crise du droit d’auteur de l’art musical en ce moment au Cameroun.
Longué Longué n’est pas allé du dos de la cuillère, avec son ton habituel prononcé des mots durs à l’endroit de Sam Mbendé. En effet, il estime que ce dernier est le principal fauteur de trouble au sein de la corporation des artistes musiciens au Cameroun. « Sam Mbende manipule tout le monde et c’est dommage », a-t-il déclaré. L’auteur du titre à succès « Ayo Africa » regrette que « des grands frères comme Jean-Pierre (Essome, Ndlr) que je respectais, les Ama Pierro » se laisse entrainer par cet « artiste voyou ». « Ils sont allés marcher devant le Premier Ministère. Regardez un peu l’image de l’artiste camerounais », a-t-il dénoncé.
Pour l’auteur du titre « kirikou », la CMC n’existe plus, et il a également accusé Sam Mbende de présenter des faux documents pour justifier de la légalité et de la légitimité de la Cameroon Music Corporation. « La CMC n’existe plus. C’est les faux documents que Sam Mbende a présentés en disant que la décision de la fusion est une volonté du Président de la République. Or le Ministre des Arts et de la Culture dit que le Président de la République ne peut pas prendre une décision dans son domaine dans passer par lui. D’où viennent ces documents que Sam Mbende montre aux journalistes ? » S’interroge l’artiste qui se targue d’avoir des contrats et de jouer régulièrement à l’étranger contrairement aux autres artistes qui bataillent pour contrôler la gestion des Droits d’auteur.
Contrairement à Sam Mbende, président de la Cameroon Music Corporation (CMC) qui milite pour une fusion-absorption entre son organisme et la Société camerounaise de l’art musical (SOCAM) l’artiste Longue Longue dit qu’il n’y a pas meilleure solution que celle proposée par Narcisse Mouelle Kombi pour ramener la sérénité dans le milieu des droits d’auteur du secteur de l’art musical.
Le Ministre de la Culture a récemment procédé à la mise sur pied d’une Plateforme Spéciale de Travail pour la mise en place de l’Organisme de Gestion Collective (OGC) du droit d’auteur de l’art musical comme l’a rapportée lebledparle.com. Chapeautée par Marie Louise Abomo, magistrate hors-hiérarchie, cette comission est composée d’une trentaine de membres dont plusieurs responsables des anciennes sociétés de gestion des droits d’auteur de l’art musical. Installés le lundi 7 août 2017, Ces derniers ont dix jours pour rendre leur rapport. Un délai susceptible d’être reconduit. Entre autres missions, ladite plateforme tentera d’examiner les possibilités de retrait des plaintes et autres requêtes introduites par les anciennes sociétés que sont la CMC et la Socam.