Les faits remontent à 2010. La plaignante, une ressortissante française inscrite à une formation professionnelle pour adultes, s’était vu refuser l’entrée dans le lycée où les cours avaient lieu.
Après avoir réussi le test d’entrée et l’entretien, le proviseur lui avait pourtant interdit l’accès au bâtiment en raison de la prohibition du port de signes d’appartenance religieuse au sein d’un établissement public d’enseignement apprends Lebledparle.com de nos confrères AJ+.
Le Comité des droits de l’homme de l’ONU estime que la France a violé le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, considérant que “l’interdiction qui a été faite à l’auteure constitue une restriction de l’exercice de son droit à la liberté de manifester sa religion”. Il rappelle que cette liberté englobe le port de vêtements ou de couvre-chefs distinctifs.
“C’est une décision importante qui montre que la France a des efforts à faire en matière de droits de l’homme et en particulier sur la question du respect des minorités religieuses, et plus particulièrement de la communauté musulmane”, a déclaré à l’AFP l’avocat de la plaignante, Sefen Guez Guez.