Face à ce qu’il considère comme un acte de désinformation grave ternissant l’image du Cameroun, le ministre des Finances a saisi les autorités pour ouvrir une enquête visant à débusquer les personnes qui ont falsifié sa signature. Dans un communiqué commis le 12 avril, Louis Paul Motaze ne reconnaît pas avoir paraphé un document de cession d’une partie du Cameroun pour la somme de 3,5 millions d’euros (soit environ 2293 milliards de FCFA) à l’État fictif « The United States of Kailasa ».
Motaze, décidé à mettre la main sur les coupables
La sortie épistolaire du patron des finances souligne qu’une telle décision dépend de la compétence exclusive du Chef de l’Etat. Le Minfi rappelle à tous ceux qui s’adonnent à de telles pratiques frauduleuses qu’ils risquent des sanctions lourdes dues à l’utilisation des sceaux du Cameroun, entre autres. Une enquête est déjà ouverte pour mettre la main sur les coupables, a annoncé in fine Louis-Paul Motaze.
Depuis quelques années, le Cameroun fait fasse à des actions cybercriminelles, consistant à divulguer des documents confidentiels sur les réseaux sociaux ou comme dans le cas échéant, à falsifier des documents dans le but de désinformer.