C’est le message de la coalition camerounaise contre le Tabac (C3T), qui se félicite et se montre reconnaissante de l’action du gouvernement camerounais, notamment de son ministère de la communication, qui a pu peser de son poids pour contrer la campagne du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), accusé d’être partenaire dans la promotion Tabac au Cameroun.
Nous sommes en juillet 2016, dans un communiqué le Groupement inter-patronal du Cameroun, la plus importante organisation patronale du pays s’inquiète de statistiques actuelles sur les ravages de la contrebande et de la contrefaçon des produits du tabac sur le marché camerounais. Le Groupement va plus loin et lance en septembre une grosse campagne publicitaire avec des affiches dans les principales villes du Cameroun où on peut lire : «La contrebande de cigarettes finance l’insécurité», ou encore «Stop à la contrebande de cigarettes».
La Coalition camerounaise contre le tabac (C3T) condamnant «fermement» ce «comportement antipatriotique contraire à l’éthique» du GICAM à travers médias et réseaux sociaux, va porter la question à l’attention du Ministère de la Communication, par ailleurs Président du Conseil national de la publicité
Deux semaines plus tard, une notification du Ministère félicite la coalition pour sa vigilance. « Dans la lettre, le ministre nous a informé qu’il avait écrit au président du GICAM demandant que ces panneaux soient retirés » confie la C3T.
Des mesures du ministère qui ont pu aboutir une semaine plus tard au retrait de toutes les affiches à travers le pays.
Pour la Coalition, « Le gouvernement ne s’intéresse pas seulement au projet responsabilité de l’industrie du tabac (TIA) , il devient progressivement le partenaire formidable de la société civile »