La survenue de la pandémie du coronavirus au Cameroun le 6 mars 2020 a suscité une réaction prompte des chercheurs Africains et Camerounais en particulier, qui ont mis leur savoir à profit pour fabriquer les médicaments à base des plantes médicinales, lesquels ont guéri de nombreux malades. Parmi ces promoteurs de la pharmacopée africaine, Marlyse Peyou, reconnue au-delà des frontières grâce à son produit Ngul be Tara. Pourtant homologué par le ministère camerounais de la Santé publique, le Ngul be Tara est sujet depuis quelque temps, à une remise en cause de sa légalité. Toute chose qui provoque le courroux de la biochimiste. Dans une note dont la rédaction de Lebledparle.com a eu copie, elle dénonce ce qu’elle qualifie de « sabotage » ou tout simplement, une « cabale médiatique ».
L’on savait jusque-là que le Ngul be Tara, du Dr Ndi Peyou Marlyse est un produit homologué dans la lutte contre le coronavirus qui sévit encore de nos jours, au point où il est vendu au Nigéria voisin.
Critique du produit
Cependant, un article paru sur le site Camer.be ce 3 novembre 2021 remet en cause, la légalité et même l’effet positif du remède traditionnel sur les malades.
« Le produit du Dr PEYOU n’est ni homologué, ni vendu légalement au Nigeria, contrairement à ses déclarations lors de ses nombreuses sorties médiatiques. En effet, la promotrice de cette décoction camerounaise n’a cessé de citer l’agence nigériane du médicament (NAFDAC) qui lui aurait d’ailleurs passé d’importantes commandes », écrit le confrère.
Pourtant, poursuit-il, « En mentionnant dans une lettre officielle qu’elle engagera des poursuites contre toute pharmacie qui commercialiserait le NGUL BE TARA, l’autorité nigériane de régulation des autorisations de mise sur le marché s’insurge contre cette activité médicale illicite entre la promotrice du NGUL BE TARA (Dr NDI PEYOU Marlyse) et quelques pharmacies malveillantes de ce pays voisin », peut-on lire.
Pour preuve, illustre le site internet, « Le président du Collectif pour l’Education, l’Information et la Sensibilisation sur la Covid-19 (CIES-COVID-19), au cours de cette conférence médicale, a présenté à la presse nationale et internationale ainsi qu’au grand public, la preuve irréfutable de l’escroquerie de cette femme de science camerounaise », lit-on.
Ngul Be Tara, un produit homologué et reconnu au Nigéria
Réagissant à cette critique acerbe sur son produit, Dr Marlyse Paule Mbezele Ndi Nsamba épouse Peyou, réitère la puissance du Ngul be Tara qui possède des stocks entrés légalement au Nigeria.
«….Oui le Ngul be Tara est puissant, oui, il est introduit au Nigéria et en toute légalité. Oui il a bien un Dossier légal au Nigéria. … M’étant tourné vers le Nigéria vers le Nigéria où RIRCO dispose d’un bureau depuis quelques années déjà, nous avons avec mon équipe composé un dossier à NAFDAC, payé 7 millions de francs CFA de frais , y compris pour une inspection. Nous avons reçu une visite d’inspection au Cameroun, et plus tard un certificat venant de NAFDAC. J’ai remis ledit certificat à plusieurs et l’ai affiché à l’Université Joseph Ndi-Samba. Après signature des papiers, j’ai été informé d’un délais d’attente pour que notre certificat soit affiché dans le réseau NAFDAC. NAFDAC a plusieurs bureaux dans tous les Etats du Nigéria… Ngul be Tara dispose d’une protection de marque délivrée par l’Etat du Nigéria, ma modeste personne dispose d’un brevet d’invention au Nigéria. En attendant, Ngul be tara le puissant anticovid19 continue de prévenir et d’éradiquer le COVD19 à travers le monde, quel que soit le variant, qu’on soit vacciné ou non, Ngul be Tara ne fait aucune discrimination, il aide tout être humain même les ennemis qui le consomment en cachette….», a-t-elle démenti.
Pour Marlyse peyou, sa mise sur le marché est une marque de reconnaissance envers son pays qui lui a tout donné.
« Continuez à chercher, vous ne savez pas tout et vous aurez honte. J’ai reçu la bourse du Gouvernement Camerounais à partir de la sixième après avoir reçu le concours d’entrée en sixième avec une excellente note, et ce jusqu’en Maitrise à l’Université Henri Point Carré en France. Je suis redevable à mon pays, à la population qui a payé des impôts pour que les bourses soient disponibles. Alors j’aide mon pays, mon Gouvernent, mon Président ! Il n’y aura jamais d’hécatombe covid19 au Cameroun, ou partout où on laissera circuler les solutions endogènes Africaines. Merci à la population qui me soutient, merci à certaines des très hautes personnalités qui me soutiennent ! », répond-elle à ses détracteurs.
Campagne de sabotage ?
A l’accusation d’escroquerie dont elle fait l’objet, Marlyse Peyou la classe dans le registre d’une campagne de désinformation, voire de sabotage et de cabale médiatique. Elle précise que la cabale contre cette force de la médecine Africaine et son inventeur commence à se manifester en Avril 2021 où un Gouvernement factice est disséminé dans les réseaux sociaux avec Dr Peyou Ndi inscrite comme Ministre de la Recherche Scientifique. Il s’agit, déplore-t-elle d’un réseau qui essaie de la déstabiliser pour que le produit ne puisse pas compétir sur le plan mondial.
« Aux destructeurs, aux jaloux, aux chercheurs de gloire…J’ai déjà transmis mes connaissances à plusieurs étudiants qui fabriquent le Ngul be Tara. Alors attaquez-moi, cela n’y changera rien. Nous sommes plusieurs. Je ne suis dans aucun parti politique, je ne sais pas faire de la politique, je ne sais pas comment être ministre, je n’ai jamais dit à qui que ce soit que je veux être ministre, car je peux faire de l’impact au laboratoire », leur écrit-elle.
Le rêve de Marlyse Peyou
La biochimiste de formation nourrit l’ambition de voir un jour se développer dans son pays, au moins un laboratoire à la hauteur de ceux qui l’ont formée du côté de l’hexagone.
« Mon rêve est d’avoir un laboratoire aussi puissant que ceux dans lesquels j’ai été formée en France et aux Etats Unis d’Amérique. Pour ceux qui souhaitent me voir aux Affaires, je vous dis merci pour votre confiance. Je vous supplie juste de souhaiter que des laboratoires qui peuvent fabriquer des antidotes, des vaccins efficaces et sûrs ou autres médicaments puissants soient installés dans toutes les Universités africaines dignes de ce nom, surtout dans tous les départements de biochimie. Que tous les labos de toutes les filières techniques soient équipés et maintenus… », a souhaité la promotrice de la pharmacopée africaine.
Loin d’avoir à arnaquer aux populations, Le Ngul Be Tara paie des bourses aux élèves de la maternelle en terminale depuis plusieurs années, révèle la promotrice.