Le phénomène fait davantage parler de lui depuis la suspension par le ministre de la Santé publique, d’une employée du Centre de vaccinations internationales de Yaoundé (Centre).
Une certaine opinion n’avait pas tort d’attribuer l’appellation « coronabusiness » à la pandémie du coronavirus qui sévit au Cameroun depuis mars 2020.
Après l’affaire « Covidgate », c’est trafic de fausses cartes de vaccination démantelé est en vogue. Des sources de Cameroon Tribune, le Dr Manaouda Malachie a récemment suspendu employée du Centre de vaccinations internationales de Yaoundé (Centre) pour la cause. Elle a été prise en flagrant délit au terme d’une enquête ouverte sur elle après que le Dr Yanne Emmanuel Ntsobo Njoh Bolo Bolo, le chef dudit Centre, a été informé de la pratique de cette activité illicite.
Dans ce réseau où étaient impliqués d’autres agents de la santé, l’on apprend que la somme de 50 000 FCFA par carte de vaccination était exigée aux « clients».
Afin que nul n’en ignore, le Dr Shalom Tchokfe Ndoula, secrétaire permanent du Programme élargi de vaccination (PEV), a aporté amples informations dans une interview accordée au quotidien national bilingue : « A ce stade, toutes les personnes vaccinées sont progressivement inscrites dans la base de données en ligne du ministère de la Santé publique. Cela permet aux personnes vaccinées de télécharger automatiquement une carte de vaccination électronique qui porte un code-barres qui peut être scanné n’importe où dans le monde pour vérifier le statut de vaccination Covid-19 de l’individu en question », pouvait-on y lire.