Le Brésil veut aider le Cameroun dans la protection du Golf de Guinée afin de combattre efficacement la piraterie maritime. A en croire Nei Futoro Bitencourt, Ambassadeur du Brésil au Cameroun, c’est la première fois qu’un navire de guerre brésilien accoste au Cameroun. Ledit bateau est un navire patrouilleur océanique de la marine brésilienne.
Il a séjourné au Port autonome de Douala du 4 au 6 septembre. Un séjour qui vise à promouvoir des exercices conjoints avec la marine camerounaise dans le cadre de la lutte anti-piraterie. Il est donc également question pour le Brésil, relevait l’ambassadeur au cours d’une conférence de presse qu’il a donné dans ledit navire jeudi, 05 septembre dernier, de former la marine camerounaise sur la lutte contre la piraterie maritime.
Pour l’ambassadeur brésilien, «l’intérêt de cette visite pour le Brésil est la sécurité du Golf de Guinée. Nous voulons sécuriser cette partie. C’est pourquoi nous travaillons aux côtés du Cameroun pour la paix dans l’Atlantique Sud». Pour lui, c’est cet océan qui uni ces deux pays. Et le Brésil a déjà effectué des exercices militaires avec plusieurs pays africains situés dans le Golf de Guinée «Nous avons trois grands partenaires africains dans cette opération. Il s’agit de la Namibie, l’Angola et le Cap vert. Ce sont les pays avec lesquels nous avons une longue histoire dans cette lutte contre la piraterie», note Ribledo De Lemos Cota, Commandant du navire. Et c’est cette coopération que le Brésil veut accorder au Cameroun. Une coopération qui, selon l’ambassadeur, est différente de celle qu’offrent les autres pays.
Et, pour défendre ces pays africains dans cette zone, le Brésil qui est par ailleurs membre de la Zone de paix et de sécurité de l’Atlantique Sud (Zoliasas) s’appuie sur ses navires de pointe ultra équipés et sophistiqués. Toutefois, «Nous sommes un pays de paix et avons plus d’un siècle de paix avec nos voisins. Dans l’Amérique du Sud, le Brésil est bien armé et nous voulons faire bénéficier de notre expérience au-delà de cette assistance militaire, faire les marins», explique Nei Futoro Bitencourt.
{module Pour_articles_politique|tabs}