À en croire le membre du gouvernement, les chiffres alarmants relayés par plusieurs médias sont loin d’être exacts.
En fin de semaine dernière, de nombreux médias se sont fait l’écho d’informations particulièrement alarmantes. Dans le détail, ces derniers indiquaient qu’en 15 jours, le Cameroun a enregistré 1250 nouvelles infections et 15 décès.
Interrogé sur le sujet par nos confrères de Cameroon Tribune, le ministre de la Santé Publique, Malachie Manaouda, a rejeté ces affirmations, indiquant en substance, qu’elles ne témoignent pas de la progression réelle de la maladie pendant cette période sur le territoire national.
Toutefois, si l’on se fie aux chiffres qu’il a ensuite énoncés, la situation est loin d’être reluisante. Selon le patron de la Santé, 1100 nouveaux cas de coronavirus ont été enregistrés, ainsi que huit nouveaux décès.
« Nous sommes aujourd’hui dans une phase de remontée progressive des cas. On n’est pas encore au stade de 1250 cas ou de 15 décès en deux semaines comme certains semblent l’affirmer. Nous sommes à huit décès actuellement et 1100 cas actifs qui sont davantage concentrés dans les régions du Centre, du Littoral, de l’Ouest et du Nord-Ouest. Ces informations avancées par la presse locale ne sont pas exactes », peut-on lire dans les colonnes de Cameroon Tribune, plus précisément dans son édition en kiosque le mardi 31 aout 2021.
Malachie Manaouda a également tenu à étouffer la rumeur grandissante en rapport avec l’imminence d’une troisième vague. D’après lui, pour l’heure, on observe tout simplement une remontrée des transmissions. Mais il est encore très tôt pour parler de troisième vague.
« Nous parlons juste d’une remontée des transmissions progressives. On n’est pas encore au niveau de la troisième vague au Cameroun. D’ailleurs quand on était à la deuxième vague, on était à un taux de positivité de près de 25%. Aujourd’hui, nous ne sommes qu’a 4, voire 5%. Maintenant, tout dépendra de notre capacité à calmer le jeu, c’est-à-dire à répondre de manière efficace pour éviter de redescendre la pente », a-t-il ajouté.