Bien que victime d’une campagne de dénigrement orchestrée par certains médias locaux, le produit du Dr Peyou Ndi Marlyse de lutte contre le Covid-19 continue de séduire les autorités nigérianes. En plus de la une licence de commercialisation de quatre ans reçue le 25 mai 2021 par l’Agence nationale d’administration et de contrôle des aliments et des médicaments (NAFDAC) de ce pays voisin, la promotrice de Ngul Betara y séjourne en ce moment pour refléchir sur la stratégie à mettre en place pour satisfaire à la demande sans cesse croissante.
Il y a de bonnes nouvelles pour la communauté scientifique camerounaise. Bien qu’encore ignoré par les autorités camerounaises, le traitement indigène contre le coronavirus, 100% camerounaise Ngul Be Tara, développé par le Dr Peyou Ndi Marlyse, professeur de biochimie à la Faculté de médecine et des sciences biomédicales de l’Université de Yaoundé I, sera incessamment distribué au Nigéria. Elle possède un certificat d’enregistrement de quatre ans, qui expire le 1er juillet 2025, délivré par la NAFDAC.
« Après réception du dossier de candidature, des tests, analyses et études cliniques réalisés au Cameroun, la NAFDAC a réalisé ses propres analyses et études une fois les échantillons de Ngul Be Tara mis à disposition et les frais d’homologation payés. La notification d’inscription a été reçue par l’Université de Yaoundé Sud Joseph Ndi-Samba, Yaoundé le 1er juillet 2021 », avait expliqué Dr Peyou Ndi Marlyse dans un communiqué publié le 1er août 2021.
Dans le prolongement de son argumentaire, l’enseignante des universités avait également signifié que « l’approbation a bénéficié du protocole d’accord actuel entre l’Université de Yaoundé Sud Joseph Ndi-Samba, Yaoundé et l’Université de Lagos, Nigéria. Les deux institutions avaient convenu, entre autres, d’échanger des résultats de recherche. Ngul Be Tara et d’autres produits s’inscrivent directement dans la mise en œuvre dudit accord de coopération. Le produit devient ainsi camerounais et nigérian ; désormais fabriqués dans les deux pays, qui poursuivront les recherches dans le domaine de la médecine traditionnelle améliorée », précisait-elle.
Rappelons que dans une interview avec nos confrères de Canal 2 en date du 31 juillet 2021, Dr Marlyse Ndi Peyou, Biochimiste, experte en Sante publique avait exprimé son agacement quant à la réticence des pouvoirs publics face aux solutions locales pour la lutte contre la crise sanitaire actuelle. Alors que le ministre de la Santé publique avait dans un communiqué le 8 juillet 2021, autorisé la mise sur le marché de certains produits traditionnel qui devaient intervenir comme « adjuvant au traitement du Covid-19 », Marlyse Ndi Peyou avait relevé que considérer les remèdes locaux comme « adjuvant » au traitement contre le coronavirus relève d’une « insulte », car, cela signifie que ces médicaments sont inefficaces : « Je vais commencer par définir ce qu’on entend par adjuvant. Adjuvant c’est une molécule ou une substance qui accompagne un traitement validé. Dire que les molécules qui ont été validé soignent le Covid-19, c’est trop dire. Ça veut tout simplement dire que ces molécules ne sont pas assez bonnes pour soigner le Covid-19 toutes seules. Et on les classe comme des adjuvant, à l’instar de la vitamine C, qui accompagne le traitement validé. Je crois que c’est une façon de torpiller la médecine traditionnelle », regrettait-elle.