M.V.Z Lebledparle.com,
Des mesures plus rassurantes ont été prises ce 5 mars 2020 par les trois ministres en charge de l’Education au Cameroun à l’issue du Conseil de cabinet.
Le 10 février 2020, s’adressant à la Jeunesse camerounaise, le président Paul Biya affirmait en ces termes, rejetant le phénomène violence qui va grandissant dans la société, : « On ne veut pas de cela au Cameroun ».
Notamment, évoquant dans son message l’assassinat de Kévin Boris Njomi Tchakounté, tué en plein cours par Brice Bissé Ngosso, élève en classe de 4ème espagnole au lycée classique de NkolBisson, le chef de l’Etat appelait la communauté éducative à réfléchir sur « cet acte à peine croyable » pour que des scènes pareilles ne puissent plus se reproduire dans l’avenir.
C’est entre autres, conformément à cela que s’est tenu le Conseil du cabinet qui a institué la fouille systématique physique, la vidéosurveillance dans les campus, une synergie des forces entre les différents maillons de la chaine éducative, un accent particulier sur les valeurs morales et sociales à transmettre aux apprenants.
Les résolutions ont été prises par le Pr Jacques Fame Ndongo, ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Nalova Lyonga, ministre des Enseignements secondaires et le Pr Laurent Serges Etoundi Ngoa, ministre de l’Education de Base.
Concrètement, le chancelier des ordres académiques a par exemple signifié que la gouvernance universitaire sociale doit être fondée sur la sensibilisation et les valeurs puis donner de bons résultats en terme de réduction de toutes formes de violences en milieu universitaire.
Vu sous cet angle, l’heure n’est plus qu’à la mise en pratique des décisions prises pour pallier le phénomène des violences en milieu scolaire qui coûte déjà la vie aux enseignants et les apprenants eux-mêmes.
