Depuis plusieurs semaines déjà, le maire de l’arrondissement de Yaoundé 1er, Jean Marie Abouna fait l’objet d’une campagne de sabotage, orchestrée par ses ennemis politiques à des fins inavouées. Des informations collectées auprès de cette municipalité, il en ressort Jean Marie Abouna est victime de sa rigueur dans la gestion des affaires publiques voire de ses services rendus au RDPC, parti au pouvoir.
Alors que l’affaire fait les choux gras de la presse cybernétique depuis peu, le maire Jean Marie Abouna, dans un entretien avec nos confrères de Camer.be a réagi aux accusations de « viol » à son encontre. Le magistrat municipal s’est dit victime d’une « cabale » et de chantage de la part de ses ennemis politiques qui ne digèrent toujours pas son accession à la tête de la mairie de Yaoundé 1eret de son succès « éclatant lors des opérations de renouvellement des organes de base du parti dans le Mfoundi 1. Une campagne médiatique au vitriol qui s’écarte de loin avec la réalité du terrain.
Un simple fantasme nourri de la jalousie ?
C’est en tout cas ce que laisse transparaitre l’analyse des faits. Contacté nos confrères de Camer.be, le maire Abouna se veut confiant : « Il s’agit d’un vrai fantasme, une vraie œuvre de fiction qui gagnerait un prix dans l’univers du roman. Je n’ai pas de réaction même à donner ni de version de faits parce qu’il n’y a pas de faits. Car pour donner une version des faits, il faut qu’il y ait d’abord un fait. Il n’y a aucun fait pour ce qui me concerne. Mes adversaires politiques doivent certainement parler d’une autre personne que moi. La présumée victime, je ne l’ai jamais rencontrée, et elle non plus, ne m’a jamais rencontré. Pour moi, c’est un polar. Je ne sais pas de quoi il est question. Je ne sais pas de quoi il s’agit. Peut-être que les auteurs de cette presse à gage et de ce fantasme sont-ils mieux placés pour vous dire qui est la victime, où elle est, de quoi ça retourne. Jusque-là je vois une agitation autour d’une pseudo victime. Je ne vois pas la victime s’exprimer. J’aurai souhaité qu’on me présentât quelqu’un pour que je puisse commencer à pouvoir mener une analyse. Je suis moi-même serein et sans aucun souci, attendant sereinement le jour où cette fameuse personne se présentera à vous ou à moi-même, soit à la presse », soutient l’élu de la circonscription de Yaoundé 1er.