OLBIF, Lebledparle.com
Donald Trump, quatre ans après sa défaite à l’élection présidentielle face à Joe Biden, a de nouveau réussi à gagner cette élection, devenant le 47e président des États-Unis. Cet homme d’affaires adepte des gros coups, un temps considéré comme un simple « feu de paille » médiatique, a su résister à tous les vents, toutes les polémiques et tous les scandales.
Entre injures, accusations et condamnation, le milliardaire de New-York a aligné et multiplié outrances et frasques. Mais jamais il n’a cessé d’être lui-même. Pendant la campagne, le démocrate Harris n’a pas hésité à dépeindre son rival en dictateur « fasciste » en puissance et en danger pour les droits des femmes.
Malgré ce portrait peu reluisant et ces frasques qu’il a trainées depuis sa première élection en 2015, la méthode Trump continue de porter ses fruits. Seul président américain à avoir été visé par deux procédures de destitution (« impeachment »), Donald Trump est devenu selon les médias occidentaux, le premier depuis plus d’un siècle à remporter deux mandats non-successifs. Un retour d’autant plus extraordinaire que sa troisième campagne a été marquée par deux tentatives d’assassinat, quatre inculpations et une condamnation au pénal. Un nouveau séisme politique qui force le respect de Paul Biya depuis le Cameroun.
Paul Biya s’incline!
Dans un télégramme signé ce mercredi 6 novembre 2024, le chef de l’État camerounais salue la « brillante réélection » de l’homme d’affaire américain de 78 ans comme 47eme président des États-Unis d’Amérique. Cette victoire de Trump a coïncidé avec la célébration de l’an 42 de l’accession de Paul Biya au pouvoir.
Pour Paul Biya, le peuple américain a décidé, en la circonstance, de faire de nouveau confiance au candidat républicain, grâce à son « leadership et sa capacité de le guider vers le chemin du progrès dans un contexte international incertain ». Le Chef de l’Etat de 92 ans, qui n’est visiblement pas prêt à prendre sa retraite ne doute pas que cette élection de Donald Trump va d’avantage renfoncer les liens de coopération entre Washington et Yaoundé.
Lire ci-dessous le télégramme du chef de l’Etat camerounais :
