Le premier vice-président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC) l’a déclaré devant les magistrats le vendredi 9 octobre 2020 dans la cadre de l’affaire relative aux mutineries survenues à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé le 22 juillet 2019, a appris Lebledparle.com.
C’était pour une énième fois que Mamadou Mota se présentait devant les magistrats à la Cour d’appel du Centre pour répondre des faits qui lui sont reprochés.
Tel le philosophe Socrate devant le juges athéniens, l’homme politique est resté stoïque : « Madame le président, honorables membres de la Cour, merci de me donner l’opportunité de parler par devant vous pour la dernière fois. Là où il n’y a pas de loi, il n’y a pas d’injustice car j’ai été condamné en première instance en totale violation de la loi. Ayez le courage de vous prononcer selon votre conscience et selon la loi. J’assume mon nom, mon orientation politique et les conséquences qui vont avec. Je vous remercie », a affirmé le camarade de parti de Maurice Kamto.
Au terme de l’audience, l’affaire a été une fois de plus renvoyée. Notons tout de même que la sentence prononcée le 29 octobre 2019 infligeait une peine allant de « deux à trois ans » d’emprisonnement à Mamadou Mota, premier vice-président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC), Mancho Bibixy, activiste de la cause anglophone et dix de leurs codétenus.